L’accès à l’information pour les personnes aveugles ou malvoyantes dépend, en grande partie, de la compatibilité des formats de fichiers avec les lecteurs d’écran. Les études menées par le World Wide Web Consortium (W3C) et des organismes comme WebAIM pointent une évidence : même le contenu le mieux rédigé devient inutilisable s’il est enfermé dans un format inadapté ou mal structuré (WebAIM Screen Reader Survey #9). Or, en 2023, plus de 90% des personnes ayant recours à un lecteur d’écran sur ordinateur utilisent JAWS, NVDA ou VoiceOver, selon WebAIM, qui sont dépendants de la qualité et de la structuration des fichiers lus.
Un bon format de fichier ne se contente pas d’être “compatible” : il doit restituer le contenu (texte, images, structure, navigation, informations contextuelles) de manière claire, ordonnée et exploitable. Pour les auteurs ou les équipes qui publient des ressources, comprendre les forces et les faiblesses des principaux formats est devenu un enjeu de lisibilité et d’égalité d’accès.